MANON L'est-il donc à ce point que rien ne le ravive! Écoute-moi! Rappelle-toi! N'est-ce plus ma main que cette main presse? N'est-ce plus ma voix? N'est-elle pour toi plus une caresse, tout comme autrefois? Et ces yeux, jadis pour toi pleins de charmes, ne brillent-ils plus à travers mes larmes? Ne suis-je plus moi? N'ai-je plus mon nom? Ah ! regarde-moi! Regarde-moi! N'est-ce plus ma main que cette main presse, tout comme autrefois? etc.